Comment vendre ou acheter des gravures ?
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Une estampe originale est une image multipliable à l’identique à partir d’une matrice, tel qu’une planche de bois ou une plaque de métal gravée, qui, encrée, transfère, lors de son passage sous une presse, sa charge d’encre sur une feuille de papier ou tout autre support offrant la même souplesse.
La matrice est travaillée à la main et la qualité de l’impression est le résultat de l’exigence de l’artiste ou du graveur.Une gravure originale est une épreuve obtenue à partir d’une matrice originale.
La matrice est travaillée à la main et la qualité de l’impression est le résultat de l’exigence de l’artiste ou du graveur.Une gravure originale est une épreuve obtenue à partir d’une matrice originale.
Sur l’estampedel.: du latin delineavit, indique le nom du dessinateur.lith.: indique le nom du lithographe.pinx.: du latin pinxit, indique le nom du peintre ou du dessinateur.sc., sculp.: du latin sculpsit, indique le nom du graveur.f., fe.: du latin fecit, indique le nom de celui qui a fait le dessin ou la gravure.inv.: du latin invenit, celui qui a inventéex.: du latin excudit, celui qui a éxécutéDans l’usage, le nom de l´artiste se trouve en bas à gauche sous l’image,
celui du graveur à droite.cpr. ou apr.: du latin cum privilegio regis (avec privilège du roi)État : Epreuve d'une estampe à différents stades du travail du graveur.Rousseurs : taches brunes ou rousses qui affectent le papier,
causées par l´humidité ou l´acidité.Tirage : nombre d’épreuves obtenues à partir d´une matrice identique.Signature : nom de l’artiste apposé à la main en général au crayon dans la marge.
Pratique qui apparaît à la fin du XIXe siècle et devient courante au XXe siècle.
On regroupe sous cette technique d’autres gravures en relief sur des matériaux plastiques, le lino.Gravure à la manière japonaise : le bois, cerisier ou poirier, est poli sur ses deux faces, qui serviront toutes deux. L’artiste dessine non à la plume, mais au pinceau. Pour chacune des couleurs, il faut un bois, sur lequel seront « réservées » les reliefs correspondant à cette couleur. Une fois toutes les planches gravées, on procède au tirage définitif, le repérage étant facilité par la présence, à l’un des angles et sur le bord supérieur de chaque planche, d’encoches gravées en même temps qu’elle et contre lesquelles vient buter la feuille de papier.Gravure sur linoléum : procédé très moderne de gravure en relief. La plaque de linoléum, ou simplement lino, se travaille avec une plume métallique ou une gouge. On imprime avec la presse à bois, ou manuellement « à la cuiller » ou au frotton.
celui du graveur à droite.cpr. ou apr.: du latin cum privilegio regis (avec privilège du roi)État : Epreuve d'une estampe à différents stades du travail du graveur.Rousseurs : taches brunes ou rousses qui affectent le papier,
causées par l´humidité ou l´acidité.Tirage : nombre d’épreuves obtenues à partir d´une matrice identique.Signature : nom de l’artiste apposé à la main en général au crayon dans la marge.
Pratique qui apparaît à la fin du XIXe siècle et devient courante au XXe siècle.
Le bois
Gravure en relief ou en taille d’épargne, bois de fil, bois de bout, gravure en camaïeu, gravure à la manière japonaise, gravure sur bois en couleurs, gravure sur linoléum.On dit gravure sur bois ou plus simplement bois. Une planche est creusée partout où l’impression ne doit pas avoir d’effet. Le dessin seul est conservé au niveau de la surface de la planche, il est épargné.On regroupe sous cette technique d’autres gravures en relief sur des matériaux plastiques, le lino.Gravure à la manière japonaise : le bois, cerisier ou poirier, est poli sur ses deux faces, qui serviront toutes deux. L’artiste dessine non à la plume, mais au pinceau. Pour chacune des couleurs, il faut un bois, sur lequel seront « réservées » les reliefs correspondant à cette couleur. Une fois toutes les planches gravées, on procède au tirage définitif, le repérage étant facilité par la présence, à l’un des angles et sur le bord supérieur de chaque planche, d’encoches gravées en même temps qu’elle et contre lesquelles vient buter la feuille de papier.Gravure sur linoléum : procédé très moderne de gravure en relief. La plaque de linoléum, ou simplement lino, se travaille avec une plume métallique ou une gouge. On imprime avec la presse à bois, ou manuellement « à la cuiller » ou au frotton.
La taille-douce
Burin, pointe sèche, eau-forte, aquatinte, procédé en sucre, manière noire, vernis mou, gravure sur métal en relief.Ce terme désigne l’ensemble des procédés de gravure en creux sur métal, quand c’est le dessin qui est gravé. Lors de l’impression, du passage sous la presse, le papier humidifié va chercher l’encre dans les creux de la planche. Sur l’épreuve apparaît une cuvette, empreinte due à l’épaisseur de la planche de métal et qui en marque les bords.Burin : une planche de métal, généralement du cuivre, est attaquée à l’aide du burin, tige d’acier de section carré ou losangée, affûtée en biais et montée sur un pommeau de bois. Le graveur incise le métal, traçant un sillon dont les bords sont ensuite ébardés. Le trait obtenu est aigu au tirage.Pointe sèche : le graveur attaque la planche de métal avec une pointe fine tenue comme un crayon. Le sillon tracé laisse alors de fines barbes de métal qui vont accrocher l’encre donnant à ce procédé un trait plus velouté. Le nombre d’exemplaires est plus restreint du fait de la finesse des sillons qui s’écrasent à chaque passage sous la presse.Eau-forte : la plaque de cuivre est recouverte d’un vernis sur lequel le graveur dessine à la pointe le motif, mettant ainsi à nu la plaque qui est alors mordue à l’eau-forte, acide nitrique par exemple. Ce procédé donne plus de souplesse au trait car la pointe glisse sur le vernis. Le creux obtenu est en fonction de la durée de la morsure.Aquatinte : souvent associée à l’eau-forte. Le graveur dispose sur la plaque des grains de résine plus ou moins gros, puis la chauffe afin que les grains durcissent et adhèrent au métal. La plaque est ensuite plongée dans un bain d’acide qui ne mord qu’entre les grains et creusant un ensemble de légers petits trous en surface vont permettre au graveur d’obtenir un effet de teinte.Manière noire : la planche de cuivre est criblée de petits trous à l’aide d’un berceau – lame striée et montée sur une poignée. Le graveur promène ou « berce » toute la surface de la planche jusqu’à obtenir une surface uniformément noire. Avec un grattoir et un brunissoir, il travaille de nouveau la plaque pour retrouver les blancs et les demi-teintes de son dessin. Ce procédé a particulièrement été utilisé en Angleterre et en Allemagne au XVIIIe siècle.Vernis mou : la plaque de cuivre est recouverte d’un vernis souple et d’un papier granité sur lequel le graveur dessine son motif au crayon. Le vernis adhérant à l’endroit du trait, le graveur fait alors mordre à l’eau-forte le cuivre mis à nu.