Photograph of Si Mohamed Said Ben Ali Chérif, bachagha of Chellata, general counsellor of Constantine on a horse by Alexandre LEROUX
Circa 1860
Dedicated Photograph mounted on cardboard
27,5 cm x 20 cm - 40 cm x 30 cm
Autograph and arabic writings front and back
Alexandre LEROUX
Active 1875-1900 ? First at 9, rue de La Lyre, Algiers, and in 1876 he bought the studio of Claude Portier at 14, rue Bab-Azoun, Algiers. His last address was 26 rue Bab-Azoun. A large number of CDVs by C. Portier are signed by Alexandre Leroux and were still published as postcards until the 1950s and 60s (published by the French firm - Combier-CIM). He won the gold medal in Algiers in 1880 and was a member of the "Academie des Beaux-Arts d’Alger". Some of his postcards were printed as the series "Collection Prestige Presence".
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Si Mohamed Saïd ben Ali Chérif, taleb distingué, est un homme encore jeune, qui a rendu d’énormes services à la cause française dans le pays notamment dans l’oued Soummam à l’époque où BOU BAGHLA souleva les massifs de la Kabylie des Babors et des Bibans. Il Lorsque Bou Baghla exhorta les caïds à se joindre à lui dans l’insurrection c’est alors que Mohamed Saïd ben ali chérif tenta de dissocier ces manœuvres.
Dés lors, Bou Baghla attaqua Ichalladhene malgré le caractère religieux de ce village et afin de se venger sur l’abstention de son ralliement dans l’insurrection ; il rasa ses azibs et lui enleva ses troupeaux. Il ne doit sa vie qu’a l’intervention des gens d’IMOULA engagés dans l’insurrection.
Mais alors qu’il se rendait dans le territoire de Beni Abbés, son jeune fils fût arrêté et ligoté et promené à dos d’âne à travers quelques villages pour subir toutes sortes d’humiliations.
Cet incident avait failli provoquer une scission profonde dans les rangs des combattants engagés dans la lutte avec Bou Baghla .Des gens d’Imoula se dispersèrent pour tendre une embuscade à Bou Baghla qui perdit huit hommes. Des marabouts intervinrent pour réconcilier les rangs ; on s’entendait pour relâcher le jeune Ben Ali Chérif détenu comme otage et on indemnisa les torts causés aux Imoulas.