Maurice Joron

Huile sur toile portrait d'une dame aux fleurs, datée 1927 et signée.
Encadrée, 100x150 cm. Mention "H.C" (hors-concours) gravée sur la partie inférieure du cadre.
Très bon état.
Oil painting, full lenght portrait of a lady with flowers, signed and dated 1927.
With frame, 59.06x39.37 inches, "H.C." (hors-concours) engraved on the frame, Very good condition.
Price on request.
Maurice Joron, né dans le 18e arrondissement de Paris, le 18 janvier 1883 et mort à Vaucresson, le 4 octobre 1937, est un peintre français. Dès son plus jeune âge, ne pouvant s’empêcher de portraiturer les enseignants, son goût et sa facilité pour le dessin sont remarqués. Mais son père, qui rêve pour lui d’une profession lucrative, le place apprenti chez un maître verrier. Cependant, après un stage aux Arts Décoratifs, il entre à l’école des Beaux-Arts dans l’atelier de Cormon. Ses camarades, frappés par sa dextérité, le surnomment « Franz Hals » mais l’enseignement académique ne lui plaît pas. Il est présenté à Mme Tavernier, qui tient un salon littéraire et artistique à Paris, elle devient son mécène. Fortunée, elle engage pour lui un précepteur et emmène son protégé à Florence, Naples, Venise, Amsterdam, étudier Titien, Rembrandt, Vermeer… Maurice Joron acquiert une bonne culture générale et travaille avec fougue. Il expose au salon des Artistes français où il reçoit la médaille « Hors concours » dès 1909 : à 26 ans, il entame une carrière de portraitiste. Il travaillera toujours devant modèle, ou sur le motif, s’il s’agit de paysages ou de natures mortes. C’est un contemplatif, émerveillé devant toutes les formes de Beauté que recèle la nature, et qu’il s’efforce de transmettre dans ses toiles avec véracité. En 1914, il est mobilisé comme fantassin et blessé à la Bataille de la Marne. Réformé après un an d’hôpital, impressionné par les scènes de guerre, il les dessine pour les journaux de l’époque, « Le crapouillot », « La guerre documentée ». En 1918, il se marie et fonde une famille qui lui inspire des portraits plus intimes. Les amateurs se disputent ses toiles à Paris comme à Londres, ou en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse, en Espagne et même en Afrique du Sud. Pour l’exposition de 1937, le ministère des Anciens Combattants, lui commande une immense toile « Les croisés de St Louis, les Invalides de Louis XIV, les poilus de Clémenceau » : ce sera sa dernière œuvre. Epuisé par un labeur passionné, il meurt après une courte maladie à 54 ans. L'espace Maurice Joron lui est consacré depuis 2010 au sein du Musée Adrien Mentienne, situé à Bry sur Marne, à cette occasion, Didier Rykner, de la Tribune de l'Art, l'a rapproché du portraitiste Jacques-Emile Blanche.