Manuscrits Documents originaux André Germain
Un ensemble très complet de manuscrits, correspondance et documents de André Germain.
Amazones et Sirènes
l'Abbé Mugnier
Autour de Proust
Quatre Chanoines
Autour d'Hitler
Maurras et Cocteau
Héros et Saintes
L'Antisemitisme
Allemands et Pédérastes
Holderlin la Jeunesse
Montherlant
Cléricalisme, Christianisme et Catholisisme
La Princesse Henriette Barberini
Mauriac en Savoie
Ernst Junger
Les Eternels Sorciers
Retour à Gide
Une Muse et son Poête Madame Muhlfeld et Valéry
Grandes Dames et Petites Dames
La Contesse de Noailles et Maurice Barres
Douleurs
Les Grands Collaborateurs
Deux liftiers de la troisième République
Le "Gratin Révolté"
Printemps rapide
Les Financiers et la Politique
Rupert Brooke et Amoureux Pélegrinages
Rois et Reines
l'Admirable bandit Constans
Le Maître de l'Extrème Fantaisie - Jean Giraudoux
Nos Maîtres _ Le clinicien malade : Marcel Proust
Le vrai Léon Blum
Le vrai Daladier
Allemagne - Otto - Clara - G.Sorel
Masques et Bergamasques
Adélaïde de Savoie duchesse de Bourgogne
Allemagne
Manuscrits inachevés
Monsieur de Charlus
Mémoires II Manuscrit
Un héros légendaire
Romain Rolland
Le cinquantenaire de l'affaire Dreyfus
AMDA Sonnet Le Secret du Roi
Valéry
Autour de la Gnose et du Graal.
Poêmes anciens et nouveaux
Poèmes choisis pour mes jeunes confrères (Annecy, 19avril 1945) Emile Olivier
Odette et Swann
Maria Popesco
Rencontre avec le Prince
Pourquoi l'Archiduc Rodolphe s'est-il tué ?
Rome
Salons Bourgeois 1903
ETC...
Nationalité : France
Né(e) : 1882
Mort(e) : 1971
Biographie :
Son père, Henri Germain, avait fondé le Crédit Lyonnais. André fut l’un des princes du Gotha des arts, des lettres et de la politique – et l’un des piliers infatigables de trois républiques.
Par amour des lettres, André Germain épouse, pour le pire, Edmée (1886-1937), la fille d’Alphonse Daudet. Son divorce, en 1909, le rend à sa vie de dilettante nonchalant. Familier de Marcel Proust , il lui consacre un essai (Les clés de Proust, Sun, 1953). Il consacre un essai à sa poétesse préférée, Renée Vivien. Infatigable mécène et financeur de revues littéraires, André Germain est particulièrement attentif au talent de ses cadets, comme Louis Aragon qu’il publie en 1923 dans La Revue Européenne.
Grand témoin lucide de la montée des totalitarismes, le germanophile André Germain fait un portrait fasciné de Hitler (Hitler ou Moscou ? Denoël, 1933) – il redoute la « bolchevisation du Reich » - et met ses pas dans ceux de Goethe et Bettina (éditions de France, 1939) tout en s’avouant sensible à « l’esthétique nazie ». Au fil de trois républiques, il égrène ses souvenirs du monde qu’il avait connu notamment dans La bourgeoisie qui brûle (Sun, 1951) et Les Fous de 1900 (La Palatine, 1954). ur le tard, il se consacre aux histoires d’amour de l’Histoire de France dans Les Grandes Favorites 1815-1940 (Sun, 1948) ou Les rois ont-ils droit à l’amour ? (Sun, 1951) Son dernier essai, Les croisés modernes (nouvelles éditions latines, 1959) est consacré aux écrivains chrétiens (Léon Bloy, Bernanos. [article de Michel Loetscher]